ZOOGRAPHIES
Bertrand Gadenne
Une nouvelle exposition à voir bientôt dans l’EROA du collège Nadaud !
Seront exposées des œuvres choisies qui ont pour point commun de questionner la lumière comme moyen de création et de présentation.
Diapositives, vidéo-projections, photographies, autant de dispositifs que l’artiste utilise pour révéler des animaux familiers sous des aspects bien étranges !
Une création chargée de poésie et de mystère, d’humour et de gravité.
Une façon pour Bertrand Gadenne de nous interroger, voire de nous inquiéter, sur le sort du règne animal aujourd’hui menacé…
Dés le 30 mars, et jusqu’au 20 avril 2018, venez donc découvrir un hibou hors d’échelle, la danse d’une écrevisse, des escargots qui ont appris à écrire, ou encore des papillons apprivoisés à saisir au creux de ses mains…
Bertrand Gadenne est né en 1951 à Proverville, Aube (France).
Il vit actuellement à Roubaix.
Il a enseigné à l’école des Beaux-Arts de Dunkerque.
Il est nommé à l’Ordre des Arts et des Lettres en 2015.
Il a débuté son travail d’artiste à la fin des années 1970 par un engagement dans le domaine du cinéma expérimental.
Depuis 1999, il explore les grandes catégories de la représentation du monde naturel : l’humain, le végétal, l’animal et le minéral. II propose de nombreuses installations basées sur les techniques d’images projetées grâce à des sources lumineuses : projecteurs vidéo et diapositives, ampoules électriques.
Ces images projetées qu’il matérialise dans les lieux d’expositions ou au détour d’une rue invitent le spectateur à l’émerveillement.
En concevant des dispositifs lumineux insolites et spécifiques à chacun de ses sujets, il crée des situations au caractère magique, à la fois techniques et poétiques.
Véritables apparitions entre fiction et réalité, rêve éveillé et matérialisation de l’impossible, ces œuvres reposent sur le « fragile miracle de leur visibilité », la lumière.
Dans ses installations, Bertrand Gadenne utilise toute sorte de sources lumineuses et de matériel de projection, de l’appareil diapo au vidéoprojecteur, de l’ampoule à la bougie, qu’il ne cherche pas toujours à dissimuler. En effet, le dispositif fait parfois partie intégrante de l’œuvre. Le spectateur peut alors saisir le cheminement de l’image, de la lumière, comprendre techniquement comment ça marche tout en étant subjugué par la magie et la simplicité presque enfantine du processus.